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histoire des pharaons

 
 

definition des pharaons  
 
 
 
L'une des prouesses de la Civilisation Egyptienne Antique est d'avoir élaboré des formules picturales pour toutes les tâches majeures de son souverain. Les égyptiens pouvaient voir sur les murs des temples ce qu'était Phararon et ce qu'il devait faire. Sa mission principal étant de réunir les deux parties du pays.  
Si elle était bien réelle pendant les guerres civiles qui sévirent durant les "périodes intermédiaires", il s'agissait à d'autres époques d'un devoir mythique: les égyptiens se sentaient menacés par le chaos et pharaon devait les sauver. Cet événement était représenté par l'unification de la Basse et de la Haute-égypte, symbolisé par deux plantes, une tige de papyrus et un lotus liés ensemble, ou par deux dieux qui bénissent le pharaon. Le titre de "roi de hausse et de basse-Égypte, toujours donné aux pharaons, montre l'importance de cette idée d'unification. Responsable de l'unification du pays et de sa protection, le maître des deux terres est aussi chargé d'assurer l'ordre universel.  
La justice, la vérité, l'harmonie sont personnifiées par la déesse Maât dont la tête est surmonté d'une plume d'autruche, et qui est parfois représentée uniquement par cette plume.  
 
 
 
Le pharaon apporte aux dieux une "petite Maât" sur la paume de ses mains, montrant qu'il ne veut pas abuser de son pouvoir et qu'en cas de litiges parmi ses sujets il cherchera la vérité. "Agis conformémentà maât tant que tu es sur terre", conseille un roi à son fils, "console celui qui pleure, n'opprime pas la veuve, ne chasse personne de la propriété de son père et ne fais pas de tort aux fonctionnaires dans leur emploi. Garde toi de châtier injustement et ne tue pas, car cela ne peut pas être utile."  
Comme bien d'autres peuples, les égyptiens ont donnés une origine divine à leurs souverains et au début de l'ancien empire, les rois égyptiens étaient encore considérés comme des dieux. pharaon faisait aussi le plus grand prêtre et le seul interlocuteur possible pour les divinités.  
 
 
 
Les 5 noms du roi  
 
Le nom d'Horus  
Ce nom sert à proclamer que pharaon est le successeur du dieu Horus qui était le premier pharaon selon une légende.  
 
Le nom de Nebty  
Ce nom sert à définir la nature du pouvoir royal de pharaon.  
 
Le nom d'Horus d'or  
Ce nom indique les grands principes et le programme du règne à venir.  
 
Le Nysout-Bity  
Nysout (le jonc) représente le sud. Bity (l'abeille), le nord. Ce nom, écrit dans un cartouche sert à définir pharaon comme roi des deux pays. Ce titre signifie "celui qui appartient au jonc et à l"abeille". On peut comparer ce nom à un prénom et Sa-Râ comme un nom propre.  
 
Sa-Râ  
C'est le fils de Râ. Il s'agit du nom donné à pharaon le jour de son couronnement. Ce nom est écrit dans un cartouche et c'est sous ce nom que nous connaissons le mieux les rois d'Egypte (Thoutmosis, Ramsès, Toutankhamon...).  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
horus  
 
 
Horus est le nom grec du dieu égyptien Hor, qui signifie (Celui qui est au-dessus) ou (Celui qui est loin), un dieu à multiples facettes de la mythologie égyptienne. Il a une tête de faucon portant la double couronne et auréolée d'un disque solaire.  
 
Dans le mythe osirien, il est le fils d'Ausar (Osiris) et d'Aset (Isis). Osiris, assassiné par son frère Seth, est ramené à la vie, le temps d'une union, grâce aux efforts conjugés d'Isis et de Nephtys. C'est de cette union miraculeuse que naîtra Horus.  
 
Pour venger la mort de son père Osiris, il affrontera son oncle Seth, le vaincra et recevra le trône d'Égypte en héritage, mais sera sans cesse remis en difficulté par Seth. Il est par-là même le premier des pharaons. Les rois d'Égypte sont considérés comme les incarnations du dieu Horus. À l'opposé de Seth qui représente le Mal, Horus incarne le principe du Bien, mais il ne faut pas réduire la vision complexe des égyptiens au dualisme moderne.  
 
Lors de son combat avec Seth, il perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire du bien sur le mal. Porté sous forme d'amulette, il rendait invincible et apportait la clairvoyance.  
 
Les quatre fils d'Horus représentés sur les vases canopes sont :  
 
Amset (L'homme)  
Hâpi (Le babouin)  
Douamoutef (Le chacal)  
Kébehsénouf (Le faucon)  
 
 
 
ramsès2  
 
 
Fils de Sethi Ier et petit-fils de Ramsès Ier, Ramsès le Grand est né vers 1304 et monta sur le trône en 1279 avant J-C. Son nom est une véritable référence pour nous tous quand on parle de l’Egypte antique. Cela n’étonne guère puisqu’il est l’un des plus grands pharaons à avoir gouverné les Deux Terres. A travers plusieurs édifices…pharaoniques construits un peu partout dans tout le pays, Ramsès II a laissé une multitude de témoignages du Delta jusqu’en Nubie. Même si c’est sous son règne que l’Egypte a vécu ses dernières gloires en tant que nation puissante, la période où il était au pouvoir reste l’une des plus glorieuses dans la mesure où elle a marqué l’histoire du peuple égyptien, non seulement par des grands travaux mais également par des événements importants.  
La terre des pharaons a connu une prospérité économique sous le règne de Ramsès le Grand puisque ce dernier a pris conscience de l’intérêt de développer les ports pour améliorer le commerce avec l’extérieur. La ville portuaire d’Alexandrie lui doit son énorme succès dans l’Antiquité. La cité est jusqu’à présent célèbre en raison de son phare, la 7ème merveille du monde. Sur le plan militaire, le monarque était à la fois un grand guerrier et un homme de paix. Il a continué de faire la guerre aux Hittites, comme l’avait fait son père. La fameuse bataille de Kadesh a eu lieu durant celle-ci : le déroulement de cette rencontre a été métamorphosé en grande partie dans un poème stipulant que Ramsès II a écrasé les forces hittites. Cependant, il a juste réussi à sauver son armée d’un guet-apens dans lequel deux éclaireurs hittites capturés les avaient amenés. Cette bataille, menée dans le but de s’emparer de la forteresse de Kadesh s’est avérée une partie nulle puisque les Hittites n’ont pas réussi à détruire l’armée égyptienne et que cette dernière n’a pas réussi non plus à prendre possession de la ville. Quoi qu’il en soit, le lendemain de cette bataille, les deux contingents ont signé un pacte de non-agression. Ramsès II s’est éteint vers 1236 av J-C à l’âge de 92 ans environ et après un long règne ayant duré 67 ans. Méremptah, son treizième fils, était son successeur. Cet héritier a tenté de poursuivre son œuvre mais avec moins de succès.  
Néfertari, « La plus belles de toutes »  
C’est à l’âge de 25 ans que Néfertari est montée sur le trône pour devenir reine et grande épouse royale de Ramsès II. Ce n’est qu’une fois couronné qu’elle a pris ce nom, Néfertari, signifiant « La plus belle de toutes » ou « La plus accomplie ». Son origine sociale reste un mystère pour les égyptologues, mais on dit qu’elle est issue d’une famille relativement modeste. Néfertari a épousé Ramsès II avant qu’il succède à son père. La souveraine est décrite sur les murs des temples comme une jeune femme très belle ayant un beau visage et une douce voix.  
A coté de son sanctuaire à Abou Simbel (en Nubie), Ramsès II a fait construire un autre temple en son honneur et à celui-ci de Hathor, la déesse de la danse, de la musique et de la joie. Néfertari fait partie de cette poignée de reines divinisées de leur vivant. En tant que grande épouse royale, elle est intervenue dans les affaires politiques et spirituelles du pays. Elle est associée aux cérémonies religieuses et aux longues négociations comme celle du traité de paix avec les Hittites. Elle meurt à l’âge de 40 ans, bien avant son époux. Après son décès, le souverain a pris une autre femme parce que l’Egypte doit être gouvernée par un couple selon la tradition. On sait tout de même que Ramsès II avait fortement aimé Néfertiti et l’avait honorée d’une manière assez exceptionnelle.  
Abou Simbel,  
la sublimation d’un amour  
A Abou Simbel, sous territoire nubien, se trouve la plus incroyable oeuvre construite sous Ramsès le Grand, deux temples taillés dans la roche. Le premier est dédié aux dieux dont Amon Ré. Sur la façade, on retrouve quatre statues du souverain mesurant chacune de 20m de haut. Taillés par les mains de l’homme d’un seul bloc de pierre qu’est la montagne, les temples furent construits de telle façon que deux fois par an les rayons du soleil pénètrent au fond du sanctuaire éclairant tour à tour 3 des 4 statues de pierre. La quatrième ne bénéficie pas de ce bronzage annuel, puisque c’est la statue de Ptah, le dieu de l’obscurité. Le second temple, plus petit est dédié à Néfertari : le pharaon avait décidé de magnifier le couple royal en  
l’incarnant, de manière monumentale, dans deux temples proches l’un de l’autre.  
Dans les années 60, la création du barrage d’Assouan a menacé d’engloutir sous les eaux les temples d’Abou Simbel. Les autorités étaient encore en plein conflit suite à la nationalisation du canal de Suez qu’il a fallu se battre pour sauver le site. L’Unesco a lancé une grande campagne et finalement, les temples furent sauvés, après plus de 3 années de travaux, au terme d’un démantèlement et d’une reconstruction. Le symbole de l’amour d’un roi pour sa reine a failli disparaître sous un lac sans l’acharnement d’une poignée de personnes.  
En deux mots  
Non, ce n’était pas l’histoire de Brad Pitt et Jenifer Aniston, d’ailleurs, ils se sont séparés. C’est celle de deux « stars » dont les noms et l’amour ont traversé les siècles et n’en finit pas jusqu’à présent d’émerveiller les générations. Les historiens et les romanciers, Christian Jacq à l’occurrence dans le quatrième tome de ses ouvrages sur la vie de Ramsès II s’intitulant « La dame d’Abou Simbel » (livre disponible au Ccac), ont fait de cette histoire, une des plus belles sur l’amour.  
 
 
nefertiti  
 
 
 
Fils de Sethi Ier et petit-fils de Ramsès Ier, Ramsès le Grand est né vers 1304 et monta sur le trône en 1279 avant J-C. Son nom est une véritable référence pour nous tous quand on parle de l’Egypte antique. Cela n’étonne guère puisqu’il est l’un des plus grands pharaons à avoir gouverné les Deux Terres. A travers plusieurs édifices…pharaoniques construits un peu partout dans tout le pays, Ramsès II a laissé une multitude de témoignages du Delta jusqu’en Nubie. Même si c’est sous son règne que l’Egypte a vécu ses dernières gloires en tant que nation puissante, la période où il était au pouvoir reste l’une des plus glorieuses dans la mesure où elle a marqué l’histoire du peuple égyptien, non seulement par des grands travaux mais également par des événements importants.  
La terre des pharaons a connu une prospérité économique sous le règne de Ramsès le Grand puisque ce dernier a pris conscience de l’intérêt de développer les ports pour améliorer le commerce avec l’extérieur. La ville portuaire d’Alexandrie lui doit son énorme succès dans l’Antiquité. La cité est jusqu’à présent célèbre en raison de son phare, la 7ème merveille du monde. Sur le plan militaire, le monarque était à la fois un grand guerrier et un homme de paix. Il a continué de faire la guerre aux Hittites, comme l’avait fait son père. La fameuse bataille de Kadesh a eu lieu durant celle-ci : le déroulement de cette rencontre a été métamorphosé en grande partie dans un poème stipulant que Ramsès II a écrasé les forces hittites. Cependant, il a juste réussi à sauver son armée d’un guet-apens dans lequel deux éclaireurs hittites capturés les avaient amenés. Cette bataille, menée dans le but de s’emparer de la forteresse de Kadesh s’est avérée une partie nulle puisque les Hittites n’ont pas réussi à détruire l’armée égyptienne et que cette dernière n’a pas réussi non plus à prendre possession de la ville. Quoi qu’il en soit, le lendemain de cette bataille, les deux contingents ont signé un pacte de non-agression. Ramsès II s’est éteint vers 1236 av J-C à l’âge de 92 ans environ et après un long règne ayant duré 67 ans. Méremptah, son treizième fils, était son successeur. Cet héritier a tenté de poursuivre son œuvre mais avec moins de succès.  
Néfertari, « La plus belles de toutes »  
C’est à l’âge de 25 ans que Néfertari est montée sur le trône pour devenir reine et grande épouse royale de Ramsès II. Ce n’est qu’une fois couronné qu’elle a pris ce nom, Néfertari, signifiant « La plus belle de toutes » ou « La plus accomplie ». Son origine sociale reste un mystère pour les égyptologues, mais on dit qu’elle est issue d’une famille relativement modeste. Néfertari a épousé Ramsès II avant qu’il succède à son père. La souveraine est décrite sur les murs des temples comme une jeune femme très belle ayant un beau visage et une douce voix.  
A coté de son sanctuaire à Abou Simbel (en Nubie), Ramsès II a fait construire un autre temple en son honneur et à celui-ci de Hathor, la déesse de la danse, de la musique et de la joie. Néfertari fait partie de cette poignée de reines divinisées de leur vivant. En tant que grande épouse royale, elle est intervenue dans les affaires politiques et spirituelles du pays. Elle est associée aux cérémonies religieuses et aux longues négociations comme celle du traité de paix avec les Hittites. Elle meurt à l’âge de 40 ans, bien avant son époux. Après son décès, le souverain a pris une autre femme parce que l’Egypte doit être gouvernée par un couple selon la tradition. On sait tout de même que Ramsès II avait fortement aimé Néfertiti et l’avait honorée d’une manière assez exceptionnelle.  
Abou Simbel,  
la sublimation d’un amour  
A Abou Simbel, sous territoire nubien, se trouve la plus incroyable oeuvre construite sous Ramsès le Grand, deux temples taillés dans la roche. Le premier est dédié aux dieux dont Amon Ré. Sur la façade, on retrouve quatre statues du souverain mesurant chacune de 20m de haut. Taillés par les mains de l’homme d’un seul bloc de pierre qu’est la montagne, les temples furent construits de telle façon que deux fois par an les rayons du soleil pénètrent au fond du sanctuaire éclairant tour à tour 3 des 4 statues de pierre. La quatrième ne bénéficie pas de ce bronzage annuel, puisque c’est la statue de Ptah, le dieu de l’obscurité. Le second temple, plus petit est dédié à Néfertari : le pharaon avait décidé de magnifier le couple royal en  
l’incarnant, de manière monumentale, dans deux temples proches l’un de l’autre.  
Dans les années 60, la création du barrage d’Assouan a menacé d’engloutir sous les eaux les temples d’Abou Simbel. Les autorités étaient encore en plein conflit suite à la nationalisation du canal de Suez qu’il a fallu se battre pour sauver le site. L’Unesco a lancé une grande campagne et finalement, les temples furent sauvés, après plus de 3 années de travaux, au terme d’un démantèlement et d’une reconstruction. Le symbole de l’amour d’un roi pour sa reine a failli disparaître sous un lac sans l’acharnement d’une poignée de personnes.  
En deux mots  
Non, ce n’était pas l’histoire de Brad Pitt et Jenifer Aniston, d’ailleurs, ils se sont séparés. C’est celle de deux « stars » dont les noms et l’amour ont traversé les siècles et n’en finit pas jusqu’à présent d’émerveiller les générations. Les historiens et les romanciers, Christian Jacq à l’occurrence dans le quatrième tome de ses ouvrages sur la vie de Ramsès II s’intitulant « La dame d’Abou Simbel » (livre disponible au Ccac), ont fait de cette histoire, une des plus belles sur l’amour.  
 
 
 
date de regne des pharaons  
 
 
Nom date/année de règne  
IV ème dynastie (v 2613-2498)  
Kheops 23ans  
Khephren 25ans  
Mykérinos 28ans  
XVIIIème dynastie (v 1567-1320)  
Ahmosis 1551-1526  
Aménophis Ier 1526-1505  
Thoutmôsis Ier 1505-1493  
Thoutmôsis II 1493-1490  
Hatshepsout 1490-1468  
Thoutmôsis III 1504-1450  
Aménophis II 1450-1425  
Thoutmôsis IV 1425-1405  
Aménophis III 1405-1367  
Akhénaton (Amenophis IV) 1367-1362  
Sémenkharé ?  
Toutankhamon 1362-1352  
Aï 1352-1348  
XIX ème dynastie (1320-1200)  
Horemheb 1348-1306  
Séthi 1er 1306-1290  
Ramses II 1290-1224  
Meremptah 1224-1204  
Séthi II 1204-1194  
Amenmès 1203-1198  
Siptah 1194-1188  
Taousert 1188-1186  
XX ème dynastie (1200-1085)  
SethNakht 1186-1184  
Ramses III 1184-1155  
Ramses IV 1153-1146  
Ramses V 1146-1142  
Ramses VI 1142-1135  
Ramses VII 1135-1129  
Ramses VIII 1129-1125  
Ramses IX 1125-1109  
Ramses X 1109-1009  
Ramses XI 1099-1070  
XXXI ème dynastie (305-30)  
Cléopatre VII 51-30  
 
 
 
 
 
Divinités égyptiennes  
 
 
Les divinités égyptiennes, ou dieux, ont beaucoup en commun avec les hommes : ils peuvent naître, vieillir, mourir : ils ont un corps qu'il faut nourrir, un nom, des sentiments. Pourtant, ces aspects très humains masquent une nature exceptionnelle : leur corps, composé de matières précieuses, est doté d'un pouvoir de transformation, leurs larmes peuvent donner naissance à des êtres ou des minéraux. Les pouvoirs des dieux sont souvent comparés à certaines propriétés des éléments de la nature ou des animaux, ce qui donne lieu à des représentations hybrides parfois étonnantes.  
 
 
 
 
 
Pour représenter les dieux toutes les combinaisons sont possibles : des divinités totalement humaines, des dieux entièrement animaux, des dieux à corps d'homme et à tête d'animal, ou avec l'animal entier en guise de tête, ou avec l'animal posé sur une tête humaine. Le sphinx, image du dieu -soleil et du roi, est un lion à tête humaine. Il y a des animaux communs à plusieurs divinités (le faucon, le vautour, la lionne), d'autres qui sont caractéristiques d'une seule (l'ibis de Thot, le scarabée de Khéprit).  
 
 
Rê( ou Ra )  
 
 
Rê est un des noms du soleil, l'un des principaux dieux égyptiens. A Héliopolis ("la ville du soleil" en grec). C'est lui qui, après avoir décidé d'exister, crée le monde et le maintient en vie. Lorsqu'il disparaît à l'ouest le soir, il est Atoum, vieillard courbé, attendu dans l'au-delà par les morts qui se chauffent à ses rayons. Au matin il renaît à l'est sous forme d'un scarabée (Khépri). Dans la journée il éclaire la terre, souvent sous forme d'un faucon. Ces trois aspects, et 72 autres, sont invoqués dans une litanie souvent présente à l'entrée des tombes  
 
 
Amon  
 
 
Roi des dieux, il est le seigneur des temples de Louxor et de Karnak, où il a pour épouse Mout et pour fils Khonsou. Sa personnalité s'est formée vers 2200 av. J-C, et il emprunte certaines fonctions de Rê : sous son nom d'Amon-Rê. Il est le soleil qui donne la vie au pays. A l'époque de Ramsès III, Amon est devenu un dieu national, dynastique et monarchique, au même titre que Ptah et Rê. Il est le plus souvent représenté comme un homme vêtu du pagne royal et coiffé de deux hautes plumes droites. Il se manifeste également sous la forme d'un bélier et, plus rarement, d'une oie.  
 
 
Osiris  
 
 
L'histoire d'Osiris peut-être interprétée de plusieurs manières : d'abord, dans les récits de la création du monde, sa génération est la dernière née, et elle ne représente plus des éléments matériels du Monde (espace, lumière, terre, ciel...). Osiris est roi, époux et père : il représente la mise en place des structures normales de la société humaine. Ensuite, Osiris mort, détruit et ressuscité évoque le retour de la crue tous les ans, la mort et la renaissance de la végétation, et celle des êtres humains. C'est pourquoi il est à la fois le dieu des morts et celui de la renaissance  
 
 
 
Seth  
 
 
C'est un étrange lévrier à longues oreilles coupées, au museau recourbé, à la longue queue fourchue. Fils de Geb (dieu de la terre) et de Nout (déesse du ciel). Seth est un dieu complexe et ambigu. De la proue de la barque de Rê, il transperce de sa lance les ennemis du soleil : il prête au pharaon combattant la force de son bras. Mais il est dangereux, violent et imprévisible. La légende d'Osiris le montre sous un jour mauvais : assassin de son frère, il poursuit de sa haine Horus, fils et héritier d'Osiris. Toujours vaincu, jamais Seth ne renonce à la lutte, car il est le nécessaire fauteur de troubles dans le monde régi par Maât.  
 
 
Maât  
 
 
Cette déesse coiffée d'une plume d'autruche représente l'équilibre, l'harmonie de l'univers tel qu'il a été créé à l'origine. Dans la société, ce respect de l'équilibre implique la pratique de l'équité, de la vérité, de la justice, du respect des lois et des individus, la conscience du fait que le traitement qu'on inflige aux autres peut vous être infligé. L'idéal est le statuquo (le maintien de l'ordre cosmique) et des lois sociales. C'est, très symboliquement, Maât qu'on offre aux dieux dans les temples. Elle veille sur les tribunaux, et possède également des temples.  
 
 
Thot  
 
 
C'est un dieu sage, savant, l'assistant et le secrétaire-archiviste des dieux. Il préside à la mesure du temps : le disque sur la tête est la lune, dont les phases rythment les jours et les nuits. C'est Thot qui escorte le mort dans le tribunal d'Osiris, et note le résultat de la pesée du coeur. Inspirateur de toute science, il a enseigné aux hommes les hiéroglyphes, ce qui fait de lui le patron des scribes. Maître des paroles divines, c'est un puissant magicien. Il est représenté comme un ibis, ou un homme à tête d'ibis, ou encore comme un babouin  
 
 
Anubis  
 
 
Anubis est le maître des cimetières, et le patron des embaumeurs. Il est mêmes le premier d'entre eux : on lui doit le prototype des momies, celle d'Osiris. Tout égyptien espère bénéficier du même traitement à sa mort, et de la même renaissance que cette première momie. Anubis introduit aussi les morts dans l'au-delà et protège leurs tombes, sous la forme d'un chien couché sur une chapelle ou un cercueil. Il est représenté comme un homme à tête de chien, ou sous la forme d'un chien sauvage noir. Cet animal qui hante les nécropoles lui sont associé.  
 
 
Isis  
 
 
Isis est la plus populaire de toutes les déesses égyptiennes, le modèle des épouses et des mères, la protectrice à la magie invincible. Après le meurtre d'Osiris, elle rassemble les morceaux de sa dépouille, se transforme en milan pour le pleurer, s'acharne à le réanimer et en conçoit un fils Horus. Elle défend bec et ongles son petit contre les agressions de son oncle Seth. Parfaite épouse, bonne mère du parfait roi et sauveuse des morts, elle est un des piliers de la cohésion socio-religieuse égyptienne. Elle porte sur la tête un siège à dossier, qui est le hiéroglyphe de son nom.  
 
 
Nephthys  
 
 
Nephthys est une des enfants de Geb (dieu de la terre) et de Nout (déesse du ciel), la soeur d'Isis, d'Osiris et de Seth. Elle est l'épouse de ce dernier, mais losqu'il trahit et assassine Osiris, elle reste solidaire d'Isis. Elle l'aide à rassembler les membres épais du défunt, et prend aussi la forme d'un milan pour le veiller et le pleurer. Comme Isis, elle protège les sarcophages, et l'un des vases canopes : comme elle, elle porte son nom sur la tête : une corbeille posée sur un édifice. C'est encore en sa compagnie qu'elle accueille le soleil levant et le défend contre le terrible serpent Apophis.  
 
 
Hathor  
 
 
Hathor est, avec Isis, la plus vénérée des déesses. Dispensatrice de joie, elle est la dame de l'ivresse en l'honneur de qui on boit du vin et joue de la musique. Elle est aussi la protectrice de la nécropole de Thèbes, qui sort de la falaise pour accueillir les morts et veille sur les tombes. Elle est adorée sous la forme d'une femme coiffée de cornes de vache et du disque solaire, d'une femme à tête de vache, ou tout simplement d'une vache. Un visage de femme, vu de face et pourvu d'oreilles de vache, la chevelure séparée en deux pans aux extrémités enroulées, suffit parfois à l'évoquer.  
 
 
Horus  
 
 
Fils d'Osiris et d'Isis. Horus a une enfance difficile : sa mère doit le cacher de Seth qui convoite le trône de son père. Après avoir triomphé de Seth et des forces du désordre, il prend possession du trône des vivants : le pharaon est sa manifestation sur terre. Il est représenté comme un homme à tête de faucon, ou comme un faucon coiffé souvent de la double couronne de roi de Haute et de Basse Egypte. En tant que dieu du ciel, Horus est le faucon dont les yeux sont le soleil et la lune. Sous le nom d'Horus de l'horizon, il est une des formes du soleil, celle qui éclaire la terre dans la journée.  
 
 
Ptah  
 
 
Dieu de Memphis qui fut capitale de l'Egypte à l'Ancien Empire. Ptah est celui qui a façonné les dieux et fait les hommes, et qui a créé les arts : il a conçu le monde en pensée et l'a créé par sa parole. Son grand prêtre s'appelle le supérieur des artisans. Il est effectivement très vénéré des travailleurs manuels, particulièrement des orfèvres. Il a la faveur des ouvriers de Deir el-Médineh. Représenté engoncé dans un vêtement collant, coiffé d'une calotte. Il a pour épouse, à Memphis, la déesse Sekhmet, pour fils le dieu au nénuphar Néfert  
 
 
 
 
 
LES PYRAMIDES D' EGYPTE  
 
Construites de la IIIème à la XIIIème Dynastie, les pyramides d'Egypte s'étendent sur une centaine de kilomètres sur le rive occidentale du Nil, au sud du Caire. Les 3 pyramides Chéops, Chéphrenet Mykérynos se situent à Guizèh, ville a l' ouest du Caire  
 
Si certaines sont aussi célèbres, comme celles de Chéops ou Chéphren, d'autres ne sont plus aujourd'hui qu'amas de sable et de pierresA l'inverse, d'autres, moins connues, recèlent de véritables trésors épigraphiques, comme la pyramide d'Ounas à Saqqara.  
 
Chacune possède ses particularités quant à sa forme et ses dimensions, quant à ses constructions intérieures et ses décors picturaux et épigraphiques, mais aussi quant à ses mystères. Sinon, il faut savoir que les m pyramides les plus connues, Chéops, Chephren et Mykérinos sont considérées comme une des sept merveilles du monde et que c' est d' ailleurs la seule merveille des 7 qui existe encore de nos jours. Le règne de Khéops a donné à la religion solaire une importance considérable: la grande pyramide en est un témoin. Semblable au faisceau des rayons du soleil, le triangle parfait de sa silhouette est conçu comme une matérialisation de l'énergie solaire qui protégeait le pharaon. La forme nouvelle des pyramides de Guizeh, plus pure que celle des précédentes pyramides à degrés, figurait mieux l'ascension de l'âme du roi défuntla pyramide de Khéops:  
 
D'une hauteur de 137 m (à l'origine: 146 m), avec des côtés d'environ 230 m de large, elle utilise une masse de pierres évaluée à plus de 2,5 millions de m3. Le poids moyen des blocs est de 2,5 tonnes (certains atteignent 15 tonnes). Hérodote, l'historien grec, raconte que 100 000 travailleurs soumis à la corvée se relayèrent pendant 10 ans pour exploiter les carrières de Tourah et amener les blocs de calcaire, puis mirent 20 ans pour élever la pyramide  
 
 
 
 
Pyramide d'Imhotep à Saqqarah - La plus vieille du monde  
 
 
 
Imhotep est donc le premier architecte à concevoir le principe de ces immenses tombeaux funéraires entouré d'une enceinte de pierres. Rien que les murs entourants le complexe de Saqqarah devaient représenter pour l'époque un travail colossal, mais le couronnement fut bien sûr l'énorme pyramide à six degrés de soixante mètres de hauteur qui se situait au centre de l'édifice. L'Egypte est désormais entraînée dans un cycle de cinq à six cent ans durant lesquels vont jaillir sur une bande de 100 km à l'Ouest du Nil ces prestigieux tombeaux ou "demeures d'éternité."  
Comment un homme de génie a-t-il pu innover par sa pensée et concevoir des plans à une précision qui surprendrait bien des architectes contemporains ? Il a non seulement ouvert des chantiers de grandes pierres taillées remplaçant l'ancienne brique séchée au soleil, mais il a mis en place des procédés ingénieux pour transporter par bateaux ces énormes blocs de pierres ! On lui attribue même des procédés de glissement de blocs par le sable condamnant définitivement des couloirs dans les pyramides.  
 
Contrairement à Gizeh, la pyramide de Djeser se composait de trois parties : des édifices massifs dotés de colonnes, une pyramide avec un sommet en terrasse et tout l'ensemble était incorporé et protégé par une enceinte fortifiée à bastions ! Plusieurs questions se posent  
 
A quoi servaient les grands palais adjacents ?  
Pourquoi avoir emmuré l'ensemble dans de telles fortifications ?  
Est-ce que cette conception de pyramide n'avait pas une deuxième utilisation servant à mieux élever le roi de son vivant vers le ciel et au-dessus de son peuple ?  
 
Même si l'Egypte a arrêté la construction des pyramides, on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec celles érigées ultérieurement dans d'autres pays et sur d'autres continents comme l'Asie, l'Amérique du Sud et du Centre où l'on retrouve souvent les mêmes étages, les mêmes orientations et les même bases carrées que celles d'Egypte ( ! ) Nous savons qu'elles étaient habituellement utilisées comme temple au culte du dieu soleil.  
 
Prenons par exemple : les deux pyramides Aztèques à degrés de Teotihuacan (près de Mexico) qui possèdent une grande avenue des morts qui relie la pyramide de la lune à la Citadelle.  
 
Comme à Saqqarah, ces deux pyramides sont entourées d'une enceinte à bastions de pierre et elles sont orientées sur l'axe Est /Ouest, comme la course du soleil qui naît à l'est et se couche à l'Ouest (là ou commence : l'empire des morts !) ...  
 
Ainsi sur les rampes de la grande pyramide de Téotihuacan qui compte également six degrés ( ! ) se trouvent 365 têtes (symbolisant les jours de l'année) placées en alternance avec les symboles du dieu Tlaloc (la pluie) et celle de Quetzalcoalt, un dieu composite :  
 
quiecoatl , le serpent des forces de la terre  
 
 
L'image symbolique de ce dieu rappelle aux humains leur double nature puisque la matière le fait ramper sur terre mais il possède déjà des plumes qui comme un oiseau libéré lui permettront un jour de s'envoler au ciel vers la lumière des étoiles ;  
 
Même si l'on commence seulement à s'intéresser vraiment aux civilisations disparues, il reste à des milliers de temples et de pyramides qui se meurent lentement envahies et étouffées par la jungle ! AMexico, au Caire ou à Alexandrie les pierres de ces vieux temples ont servi à reconstruire les bases des villes modernes...  
 
La civilisation de l'Atlantide n'est peut-être pas morte, elle a peut-être tout simplement déplacé son centre (depuis bien des siècles ?) vers l'Atlantique (d'où son nom).  
 
Il existe au sud des îles Bermudes et de la mer des Sargasses des endroits où l'océan atteint des profondeurs de 6000 à 8000 mètres et où (encore à notre époque) se déroulent de drôles de phénomènes magnétiques et des disparitions d'avions et bateaux inexpliqués.  
 
D'ailleurs même si ces hommes existent encore aujourd'hui quels intérêts auraient-ils de communiquer avec notre civilisation qui ne pense qu'à faire la course aux armements et à adorer le dieu Mamon de l'argent ?  
 
 
I M H O T E P - Maître des sciences et des lettres  
 
 
 
Lorsqu'on fait le bilan des plans d'architecture, enseignement aux prêtres, anatomie, remèdes médicaux, art de momification, diffusion de maximes religieuses et laïques, informations sur les positions stellaires... Imhotep a donc été obligé d'innover pour pouvoir transformer ces hommes de l'ancien temps en théologiens, en médecins compétents, en architectes d'avant-garde, en scribes maîtrisant la sagesse philosophique... puisqu'on ne disposait jusqu'à présent que de rares tablettes et de quelques massues de combats gravées... !  
C'est pourquoi les Egyptiens le considéreront comme le GRAND MAITRE des sciences de l'Egypte et mille ans plus tard ils vénéreront son image qui l'immortalise sous l'aspect d'un scribe qui tient sur ses genoux un rouleau de papyrus avec sur la tête la calotte du dieu Ptah de Memphis. Manéthon souligne qu'il fut l'inventeur des pierres taillées (servant également à l'écriture). Voilà pourquoi les Egyptiens l'ont rapproché du grand dieu THOT patron des scribes, des écritures et des Maîtres d'oeuvre. Et c'est là que l'on mesure toute la difficulté d'un homme épris de modestie, qui va se battre pour " ne pas être déifié " par un peuple qui n'a que de l'admiration et de la reconnaissance pour toutes les portes de la science qu'il a ouvertes... Il n'est que le serviteur du Grand Dieu Unique et ne veut en aucun cas le remplacer...  
 
 
 
I M H O T E P : un très grand médecin d'avant garde...  
 
 
 
Le chroniqueur Manéthon considérait IMHOTEP comme un thaumaturge, (faiseur de miracles) apprécié pour ses connaissances médicales, anatomiques et remèdes qui ont sauvé bien des vies humaines, il affirme que les Grecs l'avaient assimilé pour sa science médicale à ASKLEPIOS, le fils de Zeus, qui guérissait dans son temple d'Epidaure les maladies et cas désespérés. Selon la légende son père l'avait foudroyé parce qu'il "ressuscitait les morts" grâce aux enseignements prodigués par Chiron le (bon) centaure ! Son homologue romain s'appellera ESCULAPE.  
 
Imhotep avait fondé à Memphis une école de médecine qui resta célèbre durant deux mille ans. La formation qu'il donna aux prêtres qui étaient en même temps les médecins de l'époque, sauvèrent tant de vies humaines que le peuple lui attribua longtemps des miracles et l'honorera (on dirait aujourd'hui : comme un saint) dans beaucoup de villes d'Egypte.  
 
A Karnak le peuple lui vouera un culte fidèle en l'associant dès le nouvel Empire à celui de Ptah. Or c'est également vers -1500 que l'architecte SENMOUT, favori et vizir de la régente Hatshepsout, construisit en face de Thèbes à Deir el-Bahari, (sur la rive ouest du Nil, à l'entrée de la Vallée des Rois) un vaste ensemble architectural avec jardins, fontaines et plusieurs édifices religieux.  
 
Initialement construit pour recevoir la barque d'Amon lorsqu'il traversait le Nil avec son peuple qui le suivait en procession, le temple principal faisait partie des " Châteaux de Millions d'Années " et constituait à lui seul une véritable merveille puisque toutes les terrasses désertiques qui l'entouraient avaient été transformées en jardins où abondaient des fleurs en toute saison et des arbres à encens ramenés d'une expédition au pays de... Pount.  
 
L'ensemble de l'édifice était construit au bord de la falaise et s'étendait sur trois niveaux :  
 
La partie supérieure qui bordait la falaise était consacrée au temple solaire d' Amon-Rê et au saint des saints. Cette partie fermée à l'arrière du sanctuaire était creusée dans la falaise et seul le roi et le Grand-prêtre avaient le droit d'y pénétrer.  
 
Le deuxième niveau intermédiaire comprenait une grande cour avec trois chapelles dédiées : à Hathor, à Anubis et à Basse Epoque on y ajouta deux chapelles pour deux anciennes divinités nouvellement promues : Imhotep et Amenhotep le fils de Hapou qui est également un étrange personnage que nous étudierons sous le règne d'Aménophis III le père d'Akhénaton. Il fut comme Imhotep un grand architecte et un médecin renommé. Deir el-Bahari que les Egyptiens avaient surnommé : le Sublime des Sublimes a été réaménagé au cours de la période dite " Basse-Epoque " en sanatorium.  
 
On n'a jamais retrouvé ni la tombe, ni la momie d'Imhotep, peut-être a-t-il été enterré à Saqqarah, aux côtés de son roi Djeser, ou peut-être est-il retourné un jour dans son pays ?  
 
 
 
La période après DJESER et IMHOTEP  
 
 
 
Imhotep n'était plus là, mais d'autres étonnantes personnalités allaient poursuivre son oeuvre et couvrir l'Egypte de monuments dont la grandeur laisse encore rêveur les générations actuelles.  
 
 
L'HORUS SEKHEM-KHET, probablement fils de Djeser, édifia comme son père une vaste pyramide à degrés entourée d'une épaisse et haute muraille en forme de bastions dans la nécropole de Saqqarah.  
 
Une troisième pyramide à cinq étages attribuée à l'HORUS-KHABA dont il ne reste que vingt mètres de hauteur à Zaouiêt el-Aryân.  
 
Une quatrième pyramide à degrés est attribuée à Houni, dernier roi de la IIIè dynastie. Elle comportait au départ huit degrés mais elle a été modifiée et remodelée par le roi Snéfrou (père de Chéops) qui sous la IVè dynastie l'a recouverte de pentes lisses. Ce nouveau principe offrait l'avantage d'une meilleure protection contre les tempêtes de sable, les orages violents et les dégradations d'oiseaux, alors les prêtres expliquèrent au peuple qu'avec ce nouveau style, l'âme de pharaon monterait encore plus vite au ciel !  
 
 
L'astronomie et les trois pyramides  
 
 
 
Pour ce qui est des trois pyramides, l'équipe fait d'abord remarquer, ce que tout le monde savait depuis longtemps, que les quatre faces des trois pyramides sont orientées suivant les quatre points cardinaux, mais que cette orientation est d'une exactitude supérieure à celle que les architectes anglais, qui ont établi les plans de l'observatoire de Greenwich en Grande Brtetagne, également orienté Nord-Sud, ne sont pas arrivés à reproduire. De plus les quatre côtés de Chéops ont chacun une longueur proche de 230,3 m qui ne diffère pas de plus d'un millième l'une de l'autre et le périmètre total divisé par le double de la hauteur (144,5 m) vaut soit 3,14 . L'équipe a ensuite pu rétablir, grâce au programme informatique, SkyGlobe, la situation exacte des étoiles dans le ciel plusieurs millénaires avant notre ère et ce en tenant compte de la précession que subit l'axe de rotation de la terre, incliné de 23°27', sur le plan de l'écliptique lorsqu'elle parcourt en un an autour du soleil une orbite elliptique de 949 millions de kms très légèrement excentrée (1/60) et dont le Soleil occupe l'un des foyers. Cette précession de l'axe terrestre, qui tout en restant toujours incliné de 23°27' par rapport au plan de l'écliptique, est un peu similaire à celle que subit l'axe d'une toupie d'enfant en phase de décélération.  
 
 
 
 
 
Elle est due à l'attraction combinée du Soleil et de la Lune qui font accomplir à l'axe de la Terre sur le plan de l'écliptique, une très lente rotation d'une valeur angulaire de 1 minute et 12 secondes dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre et dont la période est donc de 25.920 ans [ 1'12" X 25.920 = 360° ] . Cette précession subit elle-même un nutation ondulatoire d'une valeur de 9 secondes d'arc de part et d'autre de sa trajectoire, nutation qui met 18 ans et 8 mois pour revenir à son point de départ. Tous les 25.920 ans, l'axe de rotation de la Terre se retrouve donc dirigé vers le même point de la voute céleste. Actuellement il est dirigé vers l'étoile, dite polaire, qui est de la constellation de La Petite Ourse. Dans 12.000 ans, l'axe de rotation de la Terre pointera vers l'étoile Vega de la constelletion de La Lyre qui est avec Sirius l'étoile la plus brillante du ciel boréal. Il y a 4.500 ans, à l'époque de la construction de la pyramide de Chéops, il pointait vers l'étoile de la constellation du Dragon. Voir ci-dessous une représentation graphique de ces valeurs.  
 
 
 
 
 
Grâce à ce programme informatique, les trois chercheurs ont pu remonter dans le temps et simuler le ciel de 100 en 100 ans. Ils ont ainsi pu établir que les quatre conduits de 20 cm de diamètre chacun qui vont des deux chambres intérieures situées au centre de la pyramide de Chéops vers les surfaces triangulaires extérieures et creusés dans des blocs successifs de la pyramide avant leur dépose finale [ ce qui laisse supposer l'aide d'abord d'un plan calibré d'architecte très élaboré, le conduit traversant plusieurs dizaines de blocs, ainsi que d'un outillage extrêment précis pour le creuser et conserver ainsi la rectitude visuelle que peu d'entrepreneurs au monde seraient capables d'exécuter à l'heure actuelle ], ne sont pas, comme la plupart des égyptologues le croient, des conduits d'aération, mais bien des tubes de visées qui de ces chambres internes, pointent exactement vers des étoiles bien précises en l'an 10.500 avant notre ère: Sirius pour la chambre dite de la Reine et Alninam, l'étoile centrale du baudrier d'Orion, pour celui de la chambre du Roi.  
 
 
 
 
 
En repositionnant, grâce au recul du point vernal dans leur programme informatique, la hauteur culminante exacte de la constellation d'Orion à cette date lointaine, on constate également que les trois pyramides sont géographiquement situées par rapport au Nil comme le sont les trois étoiles du baudrier d'Orion par rapport à la Voie Lactée et que deux autres pyramides, aussi le long du Nil, au nord et au sud du site de Gizèh, correspondent exactement aux étoiles Bellatrix et Saiph d'Orion.  
 
Conclusions  
 
 
 
Pour les trois chercheurs, le site de Gizèh représente bien un message qu'ont voulu faire passer à la postérité ceux qui ont conçu une telle entreprise. Toutes les autres pyramides qui ont été construites par après dans les cinq siècles qui ont suivi perdent progressivement de l'intérêt et ne sont plus que des copies de moins en moins bien élaborées. Il semble ne faire aucun doute que les prêtres bâtisseurs de Gisèh, cumulant les fonctions de géomètres et d'astronomes, connaissaient l'existence de la précession, probablement sa période et surtout ses effets sur l'aspect du ciel, et avaient pu calculer la valeur de avec un précision que malheureusement l'érosion du temps ne nous permet pas de vérifier puisque le sommet de Chéops est érodé. Ils devaient alors savoir que la Terre était un globe céleste qui, comme les autres planètes, tourne autour du Soleil, mais en gardaient jalousement la connaissance pour eux-seuls, connaissance qu'ils ne se transmettaient qu'oralement et que même les pharaons ignoraient afin de mieux avoir prise sur eux. Au cours des deux derniers millénaires avant notre ère, cette connaissance s'est perdue pour ne garder que la version du char céleste parcourant le ciel et transportant le Soleil, version qu'ils faisaient croire au peuple et même à toute la cour pharaonique.  
 
 
 
 
 
Un sursaut scientifique s'est produit après la conquète d'Alexandre le Grand et l'établissement de la dernière dynastie ptolémaïque qui régna de -305 à -30 et durant laquelle les savants grecs essayèrent de redécouvir ce que les astronomes égyptiens connaissaient 2.000 ans avant eux. Notons surtout parmi ceux-ci Eratosthène qui détermina les dimensions exactes de la Terre. Malheureusement ses travaux furent à jamais détruits dans l'incendie, provoqué par Jules César en -48, de la célèbre bibliothèque d'Alexandrie dont il était le patron, et à nouveau, pendant quinze siècles, le monde a une nouvelle fois cru que la Terre était plate jusqu'au jour où Magellan prouva le contraire en en faisant le tour lors de son périple de 1519 à 1521 durant lequel il perdit la vie aux Philippines .  
 
 
 
 
  
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Modifié en dernier lieu le 18.04.2005
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